Bienvenue sur notre blog, où nous vous présentons pour commencer deux nouveautés littéraires qui promettent de vous embarquer dans des aventures fascinantes à travers les méandres du langage et de l'Histoire. Les mots et les faits sont au cœur de ces deux ouvrages intrigants, chacun offrant une perspective unique sur des aspects souvent méconnus de notre quotidien.

"Tous ces faux et faussaires qui nous empoisonnent"

Le livre "Tous ces faux et faussaires qui nous empoisonnent" est une plongée audacieuse dans l'univers des idées reçues et des faussaires notoires qui ont marqué notre histoire. En brisant les préjugés, l'auteur nous offre une vision lucide et éclairante, démêlant les fils de la désinformation pour nous révéler la vérité souvent insaisissable.

Découvrez les histoires incroyables des plus grands faussaires, des maîtres de la contrefaçon qui ont défié les conventions et manipulé la réalité. Ce livre, à la fois captivant et éducatif, promet de vous tenir en haleine tout en suscitant la réflexion sur la manière dont les faux peuvent parfois se fondre dans le tissu de notre compréhension collective.

"Vocabulaire : balade amusante dans le monde des mots"

Poursuivons notre aventure littéraire avec "Vocabulaire : balade amusante dans le monde des mots". Ce livre promet une exploration vivante du langage, vous invitant à débusquer les expressions toutes faites ou fautives qui se glissent souvent sournoisement dans les textes journalistiques.

Plongez au cœur de l'excitation que procurent les "Faux et usages de faux", des expressions agissant comme des trolls linguistiques prêts à vous piéger à chaque coin de phrase. Parcourez le passé à la découverte de vieilles expressions enfouies, telles des trésors oubliés, et identifiez les expressions "Insupportables, à la mode, ou has-been".

Tremblez devant les "Fautes ordinaires" que 90 % des locuteurs de la langue de Molière commettent sans le savoir, et explorez les citations apocryphes qui se cachent dans l'ombre de la vérité historique. En bonus, apprenez quels "mots nouveaux" ont fait leur entrée dans le dictionnaire l'année de votre naissance.

Ces deux ouvrages, aussi captivants que différents, vous invitent à élargir votre horizon intellectuel tout en vous divertissant. Que vous soyez passionné par l'histoire ou le langage, ces livres vous promettent un voyage enrichissant au cœur de la connaissance et de la curiosité. Ne manquez pas l'occasion de les ajouter à votre bibliothèque et de vous perdre dans les méandres fascinants des mots et des histoires.

Voici un extrait de Tous ces faux et faussaires qui nous empoisonnent" :

Chronique d'une supercherie

De faux documents fabriqués de toutes pièces finissent, par la force de leurs promoteurs et la naïvete generalisée des observateurs, par s’incruster durablement dans notre paysage jusqu’à être considerés comme des références – presque – acceptables.

Nous sommes tombés sur ce document pour le moins loufoque : on y aperçoit deux femmes pilotes, attablées à ce qui semble être une terrasse et utilisant de bien curieux « visiophones ». Le document, « officiellement » daté des années 30, est accompagné d’une légende admirative sur le talent de cet illustrateur – visionnaire qui semblait avoir inventé un couple d’Instagrameuses avec presque un siècle d’avance !

Or, dans ce document, tout est faux, à commencer par ces étranges visiophones à cornet. Il faut savoir qu’au début des années 30, il subsistait de nombreux combinés téléphoniques à cornet, rescapés des années 20, mais ils étaient totalement démodés. On peut donc se demander pour quelle raison obscure un dessinateur visionnaire aurait choisi un accessoire aussi désuet pour en affubler sa création futuriste. Ensuite, il y a la taille de l’appareil récepteur porté en bandoulière par les utilisatrices : en inadéquation totale avec le style années 30, il ressemble en revanche à une copie conforme de poste transistor des années… 50. Il était assez peu probable qu’un « visionnaire » des années 30 ait imaginé quelque chose d’aussi compact. Poursuivons : l’écran-raquette (ici ultra plat, comme un miroir à main, alors que les tout premiers téléviseurs noir et blanc de cette époque sont des prototypes volumineux comme des réfrigérateurs et équipés d’écrans bombés ridiculement petits) montre des images en couleur (dans le document original) et on ne voit nulle part la trace d’une quelconque caméra susceptible de renvoyer l’image de ces charmantes aviatrices en pleine conversation...